Premier épisode
Chapitre-2 | L'arrivée des invités.
Quand monsieur le Comte s'est réveillé, Maxence dormait comme un bienheureux collé à lui. Quel phénomène aussi ce jeune solognot. Ils avaient joui tous les deux hier soir de caresses surtout jusqu'à ce que Maxence lui demande de lui faire l'amour. Il avait ronronné lors de la pénétration et crié lors des coups de reins virils de monsieur le Comte.
Mais Hubert se réveille avec un peu d'appréhension pour cette journée. Il allait à l'aventure, certes il avait confiance dans tous pour faire ce qu'il avait demandé, mais c'était sans compter la réaction de ses convives, car que ce soient le Baron ou le Vicomte, ce n'étaient pas des gens faciles. Ils s'emportaient souvent à devenir brutaux.
Hubert sourit en pensant qu'il a un catcheur dans ses rangs et qu'ils ne lui feront pas peur.
Il bande bien Maxence le matin. Il se tourne dévoilant son beau sexe raide collé sur son ventre. Hubert le caresse lentement, doucement, l'effleurant pour le voir tressaillir et les yeux de Maxence s'ouvrent, son sourire apparait :
-tu fais le coquin monsieur le Comte ? demande t-il avec son beau sourire.
Hubert se penche et dépose ses lèvres sur les siennes.
-bonjour mon bel ami, tu es magnifique au réveil, cela me donne envie de te manger tout cru!
Il s'étire de tout son long, sa queue se soulève bien raide, le gland se décalotte tout seul attirant Hubert qui se penche dessus, prend la queue dans sa main, finit de la décalotter et ses lèvres viennent s'emparer du gland. L'envelopper, l'aspirer, le sucer, le lécher et Maxence se met à geindre en se tortillant sur le lit sa main posée sur la tête de monsieur le Comte.
Il le pipe comme il sait si bien le faire et sa main vient caresser les couilles, les soulève et son doigt vient chercher l'anus. Il s'enfonce dedans rapidement en avalant complètement la queue solognote. Maxence crie plus fort, ses fesses se soulèvent et il jouit une long giclée en râlant d'une voix rauque dans la bouche de monsieur le Comte qui se fait un plaisir de tout avaler et bien lécher toutes traces.
Il revient faire un bisou à Maxence qui le serre contre lui très fort.
-moi aussi je veux te boire ce matin monsieur le Comte.
Il s'offre Hubert à la bouche vorace et au doigt fouineur de Maxence qui arrive à le faire jouir rapidement.
Il revient dans ses bras pour juste lui dire :
-je t'aime monsieur le Comte!
Il lui fait un bisou sur les lèvres et pose sa tête sur sa poitrine.
-moi aussi Maxence, je t'aime énormément.
Hubert n'avait entendu aucun bruit, pourtant lorsqu'ils arrivent dans la cuisine pratiquement tout le monde est là et ça s'affaire comme jamais il ne l'a vu encore, si bien qu'il est houspillé de la cuisine et son petit déjeuner est servi près de la piscine avec Maxence.
-on fait tes surprises monsieur le Comte dit Arcadie, alors faut pas que tu vois. On a tout révisé et normalement tu devrais être content.
-pourtant je trouve qu'il y a bien du bruit et des rires ce matin dans ta cuisine Arcadie!
Samy qui passait, entend la réflexion :
-t'inquiète monsieur le Comte, c'est la sauce qui est dure à composer, on n'a pas trouvé le bon dosage, alors ça traîne!
-ils font quoi tu crois ? demande Maxence.
-ça je n'en sais rien, mais en tout cas cela les amuse, t'entends ?
Ils ont pris leur petit déjeuner et de suite après ils venaient chacun leur tour, nu bien sûr, la bite en avant faire un bisou, un câlin à Hubert lui disant qu'ils l'aimaient.
-mais pourquoi vous bandez tous ? a t-il finit par demander à Gueule d'Ange qui arrivait un café à la main.
-c'est de la faute de Samy et de Ben, oh et aussi des sénégalais, tu sais monsieur le Comte ils n'arrêtent pas de dire et de faire des bêtises!
-eh bien ça promet pour ce midi alors!
-je ne pense pas que tu sois déçu! dit Gueule d'Ange en riant, de toute façon ça sera de ta faute, tu te rappelles ce que tu leur as demandé ? eh bien ils ont réfléchi les petits mecs et ils ont trouvé!
-on verra bien dit Hubert fataliste.
-ah au fait Maxence, Arcadie te demande d'aller le voir, tu n'as pas participé.
Il avait son petit sourire quand il est entré dans la cuisine.
Hubert est allé se baigner avec Gueule d'Ange en parlant de tout et de rien.
Il était 11 heures quand Hubert a vu que la table était dressée dans la grande salle à manger, comme il la voulait. Son argenterie était de sortie, des petits cartons étaient posés devant les verres avec les noms des personnes qui devaient s'installer. Plusieurs verres étaient mis, une vraie table de réception décorée avec goût et les serviettes pliées comme il se doit.
Hubert a vérifié les noms sur les cartons, les solognots étaient bien entourés comme il l'avait demandé.
Il avait hâte maintenant que ses invités arrivent.
Ils avaient tous pris une douche et s'étaient parfumés, mais tous avec la même eau de toilette, tous sauf monsieur le Comte.
Ils étaient tout sourire et venaient régulièrement faire un bisou à Hubert avec une caresse. Il n'avait jamais eu tant d'attention monsieur le Comte.
Quand Gueule d'Ange a annoncé qu'une voiture se pointait à l'entrée, tous les solognots ont disparu dans la cuisine en pouffant de rire.
Monsieur le Comte est sorti sur le perron, seul pour accueillir ses invités.
Malgré son âge avançant, sa silhouette élégante et son mètre quatre-vingt musclé, son ventre plat où l'on voyait se dessiner les abdos, ses cheveux châtains courts bien peignés, son regard perçant avec ses yeux verts émeraudes, son long sexe reposait sur sa belle paire de couilles, il toisait du haut du perron ses invités arriver.
Il reconnait Anatole et Calixte descendre de voiture. Il entend Calixte dire quelque chose d'une manière rude et les portes arrières du véhicule s'ouvrent pour laisser sortir deux minets blonds, nus complètement, un collier autour du cou où est attachée une longue laisse que chacun s'empresse de saisir pour les tirer jusqu'au perron où les attend Hubert.
C'est le Vicomte Calixte qui prend la parole :
-mon cher Comte, Anatole et moi sommes ravis de venir te rendre visite. A ta demande nous avons amené nos esclaves du moment, mais ce n'est pas tellement dans nos habitudes de les sortir à la campagne. Mon serviteur et esclave se nomme Flavien comme je te l'ai dit, et celui d'Anatole est Enzo. tu vois que l'on t'a amené de belles bêtes non ?
Il rigole d'un rire gras en tirant sur la laisse et Flavien vient se coller à lui. Il baisse les yeux le garçon, mais c'est un beau petit mec. Le regard d'Hubert en fait rapidement le tour et sursaute presque en voyant que le sexe de Flavien est pris dans une cage de chasteté. Sinon c'est un corps magnifique mais Hubert voit des traces de coups, des bleus sur les cuisses, des traces comme des signes de baguettes, de badines comme sûrement Calixte doit avoir.
Mais c'est Anatole qui prend la parole :
-oui mon cher Comte, nous sommes ravis de ton invitation mais un peu étonné quand même avec ton si long silence depuis plus de 10 ans maintenant. Alors j'avoue que je me suis laissé convaincre plutôt par curiosité, mais te revoir est déjà un plaisir et je constate que tu n'as pas beaucoup changé. On dirait que tu n'as pas vieilli Hubert! Et bien moi mon serviteur esclave est Enzo ici présent.
Il le tire près de lui, Enzo lève les yeux vers Hubert, son regard est un appel au secours, ce petit blond aux yeux verts comme les siens a également sa bite emprisonnée dans une cage de chasteté.
Hubert les toisait de son regard clair. Eh oui pense t-il c'est pas comme vous !
Le Baron Anatole bientôt 55 ans, ne doit pas dépasser le mètre soixante dix, il a bien pris au moins 10 kilos pense Hubert, le crâne est dégarni complètement maintenant et son visage a pris des joues. Il n'a pas vraiment un visage avenant pour draguer des minets!
Le Vicomte Calixte ne doit pas tarder à approcher des 60 ans, pareil il a vieilli, son visage ridé, ses yeux noirs, méchants, son corps s'est enveloppé, il semble boudiné dans ses vêtements, le crâne s'est dégarni complètement aussi. Ils ne sont pas vraiment appétissants mes invités! pense Hubert.
Mais Hubert leur sourit, tend les mains vers eux.
-venez mes amis, entrez dans ma nouvelle demeure.
Ils se serrent la main mais sans aucune chaleur. Il les fait entrer dans le vestibule.
-messieurs je dois vous dire que la règle ici est de vivre nu, alors je vais vous demander de prendre la tenue qu'il faut! dit Hubert de sa voix de Comte qui n'admettait aucune réplique, et aussitôt plus fort, il crie : vestiaire !
La porte du vestibule s'ouvre et l'apparition cloue les invités sur place, les deux beaux coréens nus comme des vers excités entrent, le sourire aux lèvres et s'approchent du Vicomte et du Baron pour commencer à les aider à se déshabiller.
Le Baron est tellement subjugué qu'il se laisse faire complètement, aidant Seong-jin.
Mais le Vicomte se rebiffe en toisant Bo-gum :
-je sais me déshabiller tout seul! on ne me touche pas! dit il de sa voix rauque et de son regard à fusiller.
Bo-gum ne dit rien et récupère les vêtements du Vicomte au fur et à mesure qu'il les enlève.
Hubert voit le regard des esclaves se poser sur les corps des coréens et il y voit de l'admiration, de l'envie. La cage de chasteté de Flavien bouge.
Les coréens sortent pour aller déposer les vêtement là où il faut et retournent dans la salle à manger.
-Voilà, vous êtes dans la bonne tenue mes amis, mais il faudrait vous mettre au sport, ça vous ferait pas de mal dit il en regardant leurs bedaines. On ne voit plus beaucoup vos abdos de dans le temps!
Il rigole Hubert en les conduisant dans la grande salle à manger où le 2ème choc les attend.
La table au milieu de la pièce ne les attire pas, mais c'est la rangée de mecs juste derrière qui les cloue encore une fois sur place : Deux arabes, deux noirs, deux asiatiques et deux latinos sont côtes à côtes et ils bandent tous comme des chefs.
Ils en restent sans voix les invités et chez le Baron on voit bien qu'il a tout remarqué. Son sexe collé à ses couilles commence à réagir et se redresser comme s'il voulait mieux voir.
-mais t'as pas un français ? demande le Vicomte Calixte en regardant Hubert.
-mais mon cher ami, ils sont tous français ceux là et même s'ils ne l'étaient pas, moi tu sais c'est ce qui se trouve entre les jambes qui m'intéresse! Regarde un peu ces zob de rebeux là, c'est pas magnifique de voir ça tous les jours, de les toucher, d'en faire ce que tu veux, regarde ces bangala, ils te font pas envie Calixte, je crois me souvenir que t'aime ça prendre des gros calibres, enfin dans le temps, peut-être que maintenant c'est fini, et ces latinos, ils sont pas beaux mes latinos et mes coréens, des amours ces coréens. Je vis à travers le monde sans avoir à voyager!
-mais enfin ils sont pas…
Hubert voit bien qu'il cherche ses mots pour ne pas le vexer, lui, les autres il s'en fout.
-blanc tu veux dire, mais je m'en fous de la couleur de peau de ces petits mecs moi!
Le Baron était attiré comme un aimant et s'était approché de la rangée des beaux mecs, toisant les rebeux et, sans façon leur caresse le zob, des zob durs et chauds et voit les rebeux lui sourire. Il bande encore plus le Baron Anatole, et il passe devant tout le monde.
-va faire comme ton ami le Baron, va les voir de plus prêt Calixte, va les respirer et tu vas voyager.
De mauvaise grâce il a fait comme son ami, mais sans trop toucher lui.
Hubert jette un œil aux esclaves, ils sont tout sourire et les cages de chasteté n'arrêtent pas de bouger et Hubert croit voir de la mouille sortir de celle de Flavien.
Il fait signe à Bo-gum de venir le voir et lui parle à l'oreille. Bo-gum sort de la pièce et revient quelques instant plus tard près d'Hubert :
-voilà les clés des cages et les clés de la voiture sont dans la potiche de l'entrée.
-merci Bo-gum, que la fête commence maintenant.
-Mes amis, je suppose que vous avez soif, alors veuillez vous installer en face de votre nom. Arcadie nous avons bien droit à l'apéritif ?
-oui monsieur le Comte on s'en occupe de suite.
Ben et lui sortent pendant que tout le monde s'installe et Hubert voit bien que le Vicomte et le Baron ne sont pas ravis de ne pas avoir leurs esclaves près d'eux.
-vous allez bien me les prêter pour le repas mes amis! dit Hubert en souriant aux deux esclaves.
Le Baron et le Vicomte constatent qu'ils n'ont personne à côté d'eux et que des places sont libres. Mais ils n'ont pas le temps de trop réfléchir que la porte s'ouvre sur Gueule d'Ange suivit des solognots, ils viennent tous saluer les invités, tous bandent également, sourires aux lèvres et vont s'installer à leur place.
Ben et Arcadie sortent de la cuisine portant des assiettes de toasts grillés qu'ils déposent sur la table et deux petites assiettes réservées pour les deux invités de marque sont posées devant eux. 6 petits toasts beurrés surmontés d'un anchois, d'une olive ou d'une tomate cerise.
Ben revient avec deux bouteilles :
-comme nous sommes pas loin du Berry, c'est un kir berrichon qui est offert monsieur le Vicomte dit-il en servant la crème de cassis avec du vin rouge.
Il recommence avec le Baron et continue le service avec tout le monde.
Discrètement Hubert donne les clés à Enzo en lui disant :
-enlève moi ça Enzo s'il te plait.
-mais monsieur le Comte, monsieur le Baron ne va jamais vouloir! dit-il d'un air apeuré.
-ici mon ami c'est moi le chef et on fait comme je l'ordonne, qu'il soit Baron, Vicomte ou autres! et après je donne les clés à Flavien.
Ils souriaient un peu plus les esclaves libérés et monsieur avait deux belles vues maintenant, deux sexes qui s'étaient érigés rapidement et coulaient déjà.
Le vicomte s'est raidi quand il a vu Samy venir s'installer près de lui.
Samy tente de lui parler, mais il l'ignorait superbement, et par contre le Baron semblait bien intéressé par le turc Mokhtar avec qui il avait engagé la conversation.
-comment ça se passe avec mes pseudos amis messieurs ? demande Hubert aux esclaves.
-bien répondent ils rapidement, trop rapidement pour Hubert.
-pourquoi vous avez de telles marques sur le corps demande Hubert en leur souriant.
-on ne peut rien dire maintenant dit Flavien en soupirant.
-on verra plus tard dit Hubert en prenant la parole plus haut.
Il tape du couteau sur un verre, ramenant le silence.
-mes amis trinquons à la venue de nos invités, alors mangeons ces toasts qui semblent délicieux Arcadie, tu ne nous avais jamais fait ça auparavant.
-c'est pas tous les jours que monsieur le Comte reçoit des amis de haut rang.
-c'est quoi ce beurre ? il vient de la ferme ?
-bien sûr monsieur le Comte, tout est naturel, mais c'est du beurre que j'ai sorti tôt ce matin du frigo pour le ramollir et pouvoir ainsi lui intégrer un ingrédient qui vient de mon pays, monsieur le Comte, un ingrédient du bord de mer et un ingrédient des terres. Le mélange est très bon je trouve.
Arcadie mange les siens comme s'il avait faim et ils voient le Baron et le Vicomte en faire autant.
Les discussions reprennent, l'apéritif se boit tranquillement et les garçons desservent aidant les sénégalais.
Hubert voit bien que le Vicomte n'apprécie pas que les "blancs" se lèvent pour servir les autres!
-L'entrée, dit solennellement Arcadie en se penchant entre Samy et le Vicomte :
-feuilleté d'asperges dans sa sauce de solognots.. euh pardon de Sologne dit Arcadie sans rire, mais faisant rire bon nombre de personnes autour de la table.
Le Baron est servi également, ainsi que tous les convives.
Ils mangent tous de bon appétit comme les invités d'ailleurs. Arcadie et Ben reçoivent encore des compliments. La bonne humeur est revenue autour de la table.
Hubert décide de laisser passer le plat de résistance avant justement de mettre les pieds dans le plat.
Un rôti d'agneau est servi avec ses haricots blancs agrémentés encore de crème fraîche mais transparente.
A la question de monsieur le Vicomte, Arcadie déclare :
-c'est de la crème spéciale que je prends dans une ferme et elle provient de différents types de bestiaux, mais je trouve le goût excellent.
Ils n'ont pas démenti.
-Monsieur le Vicomte Calixte, j'ai une faveur à te demander.
-quoi donc mon ami ?
-pourrais tu expliquer à cette assemblée pourquoi nous avons été fâché durant tout ce temps!
-mais cela ne les regarde pas Hubert! dit le Vicomte Calixte.
-monsieur le Comte on dit, dit Samy en touchant la cuisse du Vicomte.
-quoi ? tu veux quoi toi, le bougnoule ?
Le silence s'est fait autour de la table, tous les regards se sont tournés vers le Vicomte et c'est Ludo qui prend la parole :
-oui quand on s'adresse à Hubert, on dit monsieur le Comte, c'est valable pour tout le monde ici!
-mais je fais ce que je veux bande d'abrutis!
-ils ont raison Calixte, ton titre de Vicomte n'est rien par rapport au mien! Mais ce n'est pas ça le plus intéressant, alors tu racontes le pourquoi on est fâché durant toutes ces années… ou je le fais ?
Le silence s'éternisait, et la sueur commence à couler sur les tempes du Vicomte.
Hubert sent deux mains se poser sur ses cuisses et les serrer. Les esclaves l'encouragent.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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