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Chapitre-5
Pris au dépourvu Adolf, bien qu'il soit le maître dans son établissement, n'en menait pas large devant un Hassan qui lui paraissait furieux, et toutes sortes de questions passaient dans sa tête!
-tu lis les infos ?
-oui ça m'arrive dit Adolf, étonné de la question.
-tu as vu qu'un corps sans vie a été retrouvé en forêt dernièrement au nord de Montréal ?
-oui j'ai vu ça ? dit Adolf qui ne comprenait plus rien.
-tu le connais ?
-ben j'en sais rien, j'ai pas vu son nom et y'avait pas de photo!
Hassan en sort une de son blouson et lui tend :
-c'est lui! dit Hassan en lui tendant la photo.
Il voit Adolf l'observer attentivement, et le regarder, un voile de tristesse dans les yeux.
-alors ?
-oui c'est un habitué, il venait souvent, mais je savais pas qu'il était décédé, je n'avais pas fait le rapprochement, mais vous êtes qui ?
-on s'en fout dit Hassan qui je suis, tu dis que c'était un habitué, il voyait qui quand il venait ?
-ben c'est un abonné, alors il avait accès à l'arrière salle!
-il avait un ami attitré ?
-non pas vraiment, il fait partie des masos qui se mettent à dispo des sados seuls! Alors il servait pour tout le monde qui le voulait!
-tu n'as pas été surpris de ne plus le voir ?
-oh il venait par période, alors je n'ai pas trouvé cela étonnant!
Hassan sort la photo d'Albert et la montre à Adolf,
-et lui ?
Adolf prend son temps, et blêmi,
-oui c'est aussi un client… il… il est mort aussi ?
-tu l'as vu quand la dernière fois ?
Adolf réfléchit,
-cela fait une semaine je pense, mais j'en suis pas sûr! Certains soirs y'a du monde!
-et c'est un maso également ?
-oui pareil que René, d'ailleurs ils étaient souvent ensemble, ils faisaient des duos et sont très doués tous les deux!
Hassan fouille dans sa veste et sort la photo de Jocelyn :
-et lui ?
Il jette juste un coup d'œil à la photo et regarde Hassan.
-il est venu en début de semaine pour s'inscrire au club et payer cash son adhésion pour un an, en liquide d'ailleurs, cela m'a étonné, mais il est tellement beau ce mec et je l'ai vu à l'œuvre dans la salle derrière, il sait encaisser le mec!
-et depuis ? tu l'as revu ?
-non j'en suis sûr, on ne l'oublie pas un minet pareil! C'est rare de trouver des jeunes dans le sado-maso!
-y'a combien de membres dans ton club ?
-j'ai une soixantaine d'adhérents dit Adolf.
-fait voir les noms dit Hassan en lui montrant son PC
-mais c'est confidentiel! Je ne peux pas!
-tu veux être accusé de meurtre ? n'oublie pas que ton ami René est mort et qu'il a été tué! Montre la liste!
Un peu récalcitrant Adolf allume son ordi, et une liste de noms, dates de naissance, adresses apparaissent!
Hassan sort une clé USB de sa poche, l'ouvre et l'installe sur l'ordinateur, et enregistre la liste devant l'air ahuri d'Adolf :
-mais vous n'avez pas le droit! mais vous êtes qui ?
-moi je suis français Adolf, je fais ce que je veux et toi tu obéis!
L'enregistrement terminé, Hassan met la clé dans sa poche, prend Adolf par sa veste et le soulève de son fauteuil :
-une dernière question, pour l'instant Adolf, avec qui étaient René, Albert et Jocelyn la dernière fois que tu les as vus ?
Il devient encore plus blanc en réfléchissant, ça se voit dans ses yeux que la peur s'installe et qu'il sait, que ça tourne dans sa tête de salope!
Hassan le secoue plus abruptement :
-j'attends Adolf!
-je ne sais pas! dit Adolf relevant la tête pour le fixer, les yeux implorants.
-c'est un maître inscrit dans ta liste ?
Il baisse les yeux sans répondre.
-tu l'as revu quand la dernière fois ?
Il reste la tête baissée sans répondre!
-écoute moi bien nazi de merde! t'es mal barré car je ne suis pas canadien mais français et j'appartiens à un service qui se fout des lois, alors si tu ne veux pas nous voir débarquer tous les soirs foutre le bordel dans ton établissement…
-mais j'ai peur dit Adolf.
-ah ah ricane Hassan, Adolf le nazi a peur, et bien que va dire Benito de savoir ça ?
Les larmes coulent sur son visage.
-alors ?
-oui c'est un maître, et il est dans ma liste!
-y'en a bien une bonne vingtaine des maîtres dans ta liste! alors c'est lequel ?
-vous avez également leur pseudo dit Adolf.
-t'as peur de lui, mais tu ne me connais pas Adolf, ton maître de pacotille c'est rien à côté de moi quand je me mets en colère! alors accouche et vite!
Et en pleurant, Adolf accouche du nom, du pseudo : maître Lucifer!
Telle une chiffe molle il retombe dans son fauteuil!
-parle moi de lui, tout ce que tu sais sur ce mec!
Adolf est devenu intarissable et a dit tout ce qu'il savait sur Maître Lucifer, c'est à dire pas grand chose, pense Hassan qui en plus se demandait si ce Maître Lucifer n'avait pas raconté des conneries sur sa vie!
-il revient quand ?
-il m'a dit qu'il serait absent une quinzaine de jours quand il est venu dernièrement!
-t'as son téléphone ?
-non il n'a jamais voulu le donner!
-voilà un numéro dit Hassan en lui tendant un carton comportant uniquement son numéro, s'il revient avant, je te conseille d'appeler rapidement à n'importe quelle heure! Et surtout de la fermer, même Benito ne doit pas être au courant! Je le saurais dit Hassan durement, personne ne doit le savoir, si tu as des choses à dire, tu appelles ce numéro, compris Adolf ?
-oui monsieur dit Adolf en baissant les yeux.
Hassan a retrouvé Benjamin qui attendait patiemment, et il a bien vu qu'il était soulagé de le voir revenir!
-viens on y va dit Hassan en le prenant par le cou, j'ai plein plein de bonnes choses à te raconter et aussi à te faire ma belle salope!
C'est Hassan qui lui a retiré le collier, massant délicatement son cou :
-notre piège a bien fonctionné, mais maintenant j'ai envie de toi, envie de te faire l'amour et d'entendre un canadien gueuler!
-mais dis moi quand même ce que tu as obtenu ?
-t'as un ordi ?
-oui viens!
Il l'emmène dans le salon et Hassan installe la clé USB, la liste défile devant les yeux ébahis de Benjamin!
-il te l'a donné ?
-ben oui, bon j'ai argumenté quand même! mais regarde celui qu'on cherche c'est lui, maître Lucifer : Hilaire de ST AIGNAN demeurant 18 rue Marconi à Montréal, il a 50 ans ce mec!
-rue Marconi ? ça m'étonne c'est dans le Nord de Montréal et se sont des industries dans le coin, il n'y a pratiquement pas d'habitations là-bas!
-on y va dès qu'on se réveille Benjamin!
-d'accord, mais j'ai bien peur que se soit une fausse adresse!
-viens dit Hassan en le prenant dans ses bras, j'ai envie de toi, envie de baiser, envie de trouver un mec normal qui a envie également de baiser!
Benjamin a rapidement viré tous ses vêtements sous le regard attentif d'Hassan qui en faisait autant! Pas le temps de découvrir les corps comme de nouveaux amants, là c'était l'envie de baiser qui primait autant d'un côté comme de l'autre!
Nu, Benjamin a pris Hassan par la queue et l'a emmené dans sa chambre, pour se mettre à quatre pattes au bord du lit, se redresse, en tirant Hassan à lui :
-tu me bouffes bien le cul avant Hassan, j'ai un petit cul fragile avec les grosses queues! dit il en souriant.
-t'en fais pas, je ne suis pas un rustre! Fais moi voir ce beau cul le canadien!
Le cul bien remonté, les jambes écartées, la raie apparaissait avec ses petits poils dorés, l'anus palpitait d'impatience!
Des frissons se sont faits sentir sur tout le corps de Benjamin quand Hassan a posé ses mains sur les fesses, les enveloppant, se penche et passe sa longue langue dans la raie, respire à fond cette nouvelle odeur de cul canadien! Se délecte, sa langue lèche, colle les poils, humidifie la raie, titille l'anus et Benjamin se met à pousser de petits gémissements, écartant encore plus ses jambes! Quand la pointe de la langue s'enfonce dans l'anus, oh pas très loin, mais Hassan sent bien la chaleur, la douceur de cette nouvelle muqueuse et sait que son zob va se sentir comme chez lui!
Il lèche, inonde le trou et ses doigts entrent en jeu, perçant le cul sans ménagement, vissant jusque profond et le trou reste ouvert!
Son gros zob lui fait mal tellement il bande, tellement il est dur! Il se caresse doucement, il sent le plaisir qui n'est pas loin!
Il pose son gland sur l'ouverture, le cul se recule lentement, Hassan le laisse faire et voit son gland disparaître dans l'antre chaude et humide, en même temps que Benjamin gémit de plus en plus fort jusqu'à crier, hurler quand le gland passe le sphincter et qu'il se referme sur le gros zob!
Hassan le bloque pour qu'il s'habitue, il l'entend respirer fort, souffler! Il caresse son dos, ses fesses, les claque gentiment, revient aux hanches, les bloque et d'un coup de reins enfonce le reste de son zob au fin fond de ce beau cul profond, voyant Benjamin se redresser en gémissant de plus en plus, jusqu'à ce que son dos se colle sur le torse d'Hassan et que ses mains caresse son torse, ses tétons, passent sur son ventre, doigt dans le nombril il va passer ses mains dans la toison pubienne, se saisir de la belle queue décalottée qui bande comme un fou !
La tête de Benjamin est collée à celle d'Hassan qui l'embrasse sur la joue! Il fait bouger son zob dans le petit cul offert!
-le canadien va bien ? demande doucement Hassan.
-t'en fais pas c'est costaud un canadien monsieur le commandant!
-alors je vais te niquer le beau canadien, te niquer comme un rebeu français qui aime ça!
Il le branlait en disant cela, et son petit cul se serrait sur son zob!
-tu veux jouir maintenant ou après moi Benjamin ?
-comme tu veux! c'est toi le chef!
Hassan l'a repoussé sur le lit et l'a niqué comme un vulgaire rebeu de cité nique sa salope qui vient pour ça!
Benjamin encaissait en gémissant, criant de temps de temps mais putain qu'il encaissait bien ce garçon! Et le plaisir d'Hassan est arrivé rapidement, ses giclées ont bien rempli le petit cul et ils gémissaient tous les deux ensemble!
Même essoufflé, Hassan l'a redressé contre lui et l'a branlé avec force en lui mordant la nuque, le cou, les oreilles! Benjamin criait de plus en plus, son corps s'est tendu d'un coup, son cul resserrant encore le zob en lui et il a joui longuement en grognant les yeux fermés!
Hassan est sorti lentement de lui, l'a fait allonger sur le lit, le recouvrant de la couette et il s'est allongé près de lui, le prenant dans ses bras en disant :
-merci Benjamin!
Ils se sont endormis comme des masses!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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