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Chapitre-9
Réveillés à 5 heures, le soleil se levait également.
Même les légionnaires semblaient quand même fatigués. Ils sont allés au bureau de Williams pour que Hassan et Manuel changent de tenues, chapeau, short militaire, pataugas et les légionnaires se sont amusés à les tartiner de crème solaire et leur ont fourni chacun une paire de lunettes pour une très grande luminosité.
Le grand véhicule était prêt.
Manuel n'en revenait pas de l'harnachement qu'il y avait.
Hassan était assis à l'avant près de Wilfried et Manuel se retrouvait entre Guillaume et Martial qui n'arrêtaient pas de lui caresser les cuisses en riant.
La route était bonne jusqu'à Arta où ils se sont arrêtés pour boire un shaï et dès la sortie d'Arta le paysage devenait encore plus désertique, des pierres marrons, des kékés, arbres épineux, puis ce fut le Petit Bara pour arriver vers midi en vue du Lac Hassal.
Merveille de la nature, mais purée quelle chaleur au soleil, plus de 40 degrés, alors ils ne se sont pas trop attardés et ont filé vers le golfe et deux heures après se baignaient nus dans la mer qui semblait fraîche, voir froide.
Les légionnaires ont monté les tentes rapidement et c'est Manuel qui a fini par demander ce qu'étaient ces îles qu'on voyait.
Un silence s'est fait et Manuel a vu que les trois légionnaires regardaient Hassan.
Hassan est venu prendre Guillaume et Martial par les épaules :
-les gars, on lui explique dans les grandes lignes et après on en reparle plus!
-oui disent Guillaume et Marial ensemble.
-tu vois la plus grande île, elle s'appelle l'île du Diable et c'est dans une grotte de l'autre côté que ces deux légionnaires et deux paras étaient retenus.
-ici ? mais on dirait qu'il n'y a pas de plage.
-non il n'y en a pas, juste derrière une grotte.
-mais qui les avait enlevé ?
-un mauvais mec répond Hassan.
-il est devenu quoi ? il est en prison ? demande Manuel candide.
Les trois légionnaires rigolent en regardant Hassan :
-débrouille toi commandant dit Wilfried, tu te souviens ce que tu nous a demandé!
Ils rigolent comme des perdus devant l'air étonné de Manuel, qui voit quand même un sourire sur le visage d'Hassan.
-mon petit chéri, ces trois légionnaires se moquent de moi car je leur ai demandé de ne jamais parler de ce qui c'était passé ici et c'est vrai que j'ai demandé cela, mais tu vois deux de ces légionnaires auraient dû faire un stage à Saclay comme toi tu as fait il n'y a pas si longtemps.
Là Manuel était étonné, mais encore moins que les deux légionnaires concernés.
-oui s'ils avaient fait un stage comme toi sur l'éventualité de se faire draguer par un espion peut-être qu'ils n'auraient pas écouté leur bite et réfléchit un peu!
Wilfried était écroulé de rire en regardant ses potes :
-vous croyiez que le commandant n'allait pas s'en sortir ? on dirait des bleus qui viennent d'arriver à la Légion.
Mais Hassan ouvre ses bras en regardant Martial et Guillaume qui viennent vers lui se faire étreindre.
-bon cette fois l'histoire est close et toi mon chéri t'arrêtes tes questions! Si on mangeait, la sieste et baignade.
Et ce fût deux jours merveilleux à cinq, de repos, de baises intrépides sur la plage la nuit dans l'eau, partout où cela se présentait, tout le monde a goûté à tout le monde pour le plaisir de tous.
Ils dormaient comme des bienheureux sur la plage pour se laver dans la mer en riant.
Quand il faisait vraiment trop chaud ils farnientaient à l'ombre des tentes écrasés par la chaleur.
Ils sont retournés de nuit au lac Hassal, sous le clair de Lune c'était vraiment un spectacle magnifique.
Dans les trois légionnaires c'était Guillaume le préféré de Manuel. Il devançait souvent ce que Manuel voulait faire, se proposait pour l'aider et Manuel voyait bien qu'il était malheureux quand il baisait avec l'un des deux de ses potes, mais pas quand c'était avec Hassan.
Manuel adorait sa façon de le baiser, quelle tendresse il avait ce garçon, ce n'était pas la même que les autres.
Le dernier soir ils ont fait une partouze au clair de Lune. Heureusement qu'ils n'avaient pas de voisin car pour faire du bruit ils en ont fait. Il n'y a eu que le cul d'Hassan qui n'a pas reçu de visite, mais il ne s'est pas gêné pour visiter les leurs.
Ils étaient bien content de repartir le matin du 3ème jour, car effectivement la chaleur et leurs ébats aussi, les avaient lessivés.
Manuel se souviendra longtemps d'une baise tendre avec Guillaume sur la plage, loin des autres, quand il l'a pris dans ses bras :
-tu sais le mec qui nous a fait venir ici, était en fait un espion russe, un pervers car le commandant a trouvé des clés USB où il y avait des horreurs, et l'espion a balancé des trucs au commandant qui a appelé les services secrets et ils sont venus chercher l'espion, c'était un colonel russe!
Manuel était scotché.
-tu ne diras pas à ton commandant que je t'ai raconté ça hein! Mais c'était un espion pédé avec qui on faisait des partouzes à Djibouti et il ne cherchait pas à nous soutirer de renseignements juste nous endormir, nous attacher et nous baiser!
-oh dit Manuel, mais ça a dû être très dur tout ça ?
-tu sais on était drogué complètement et je ne me souviens pas de tout!
Ils sont arrivés au domicile du commandant Williams en milieu d'après midi pour aussitôt se jeter dans la piscine.
La température à Djibouti, certes très élevée l'était vraiment moins qu'au lac Hassal.
Ils se sont reposés en allant prendre une douche d'eau claire, car se laver à l'eau de mer n'était quand même pas terrible.
Les légionnaires sont allés voir leur commandant et faire les courses pour le soir et préparer leur départ pour l'île de Mascali.
La demeure du commandant Williams était bien calme ce soir là, ils étaient tous éteints et sont allés se coucher rapidement.
Le réveil fut plus joyeux et les légionnaires se sont empressés de tartiner encore de crème solaire Hassan et Manuel, allant jusqu'à leur en mettre sur le sexe.
-on voyage à poil ? demande Hassan.
-non dit Williams en riant, c'est un boutre civil qui fait la liaison tous les jours avec l'île, et ne loupez pas le départ ce soir sinon vous ne revenez que le lendemain et moi ce soir je me tape les deux paras!
La traversée dure deux heures sur un vieux rafiot qui avait dû faire la 1ère guerre mondiale. Heureusement que la mer était calme car Hassan trouvait que ça tanguait beaucoup, Manuel semblait à l'aise et se baladait sur le bateau suivi de Guillaume.
Quand est apparu une bande de dauphins les suivant en faisant des bonds, les gens applaudissaient et comme s'ils comprenaient ils recommençaient en essayant de sauter plus haut en poussant des cris.
Puis ils ont disparu comme ils étaient arrivés.
Ils arrivaient au port.
Les légionnaires savaient où aller pour être tranquille et sitôt installés dans une petite crique, une autre couche de crème solaire fut distribuée.
Ils avaient des rations à manger et de l'eau à boire. Ce soir c'était la fiesta.
Là c'était encore plus des vacances car quand Wilfried a aidé Hassan pour mettre masque et tuba, Manuel était équipé par un Guillaume souriant et toujours aussi doux.
Ils ont nagé pendant des heures, n'ayant plus envie de sortir de l'eau tellement les fonds étaient magnifiques et qu'ils n'étaient qu'à une trentaine de mètres de l'île.
Il était interdit de ramasser quelque chose dans la mer, les bagages étaient fouillés au retour, alors ils se sont conformés.
Le repas vite avalé, une sieste assez rapide, le temps de se faire un câlin en se branlant mutuellement avec plein de bisous, ils repartaient plonger et revoir ces fonds magnifiques.
Heureusement que Wilfried surveillait l'heure, ils sont arrivés juste à temps pour repartir après la fouille de leurs sacs par des policiers djiboutiens souriant de voir qu'ils avaient quand même pris des coups de soleil.
Le retour était plus calme que l'aller, tout le monde sur le boutre semblait éreinté de leur journée. Eux n'étaient guère dans un meilleur état, mais se regarder, se sourire en se faisant des clins d'œil les a comme ragaillardi.
Les dauphins ont refait leur apparition et les ont accompagné jusque l'arrivée au port pour disparaître soudainement.
Williams les attendait au port avec le grand véhicule, il a éclaté de rire en les voyant arriver :
-on dirait un banc de langoustes cuites qui entrent au port! Vous avez pris de bonnes couleurs les gars, même vous les mecs!
Ils rigolent et Hassan réclame une douche, comme les autres.
Mais en arrivant chez Williams, ils voient que tous est prêt et que deux mecs sont en train d'orchestrer.
Ce voyou de Williams ne leur a pas dit qu'Hassan était là.
Karim a failli lâcher le plat qu'il tenait dans ses mains et Jolian est resté la bouche ouverte, et ils ne se sont pas gênés pour se jeter sur Hassan qui ouvrait les bras.
Et les questions ont recommencé, les mêmes réponses apportées et les deux paras se sont intéressés à ce petit mec, un civil qui avait détourné un commandant, leur sauveur!
Ce fut au tour de Manuel de subir les assauts de Jolian et Karim qui voulaient savoir comment il avait pu se retrouver à vivre avec leur commandant sauveur!
Il n'y avait pas de jalousie juste de la curiosité et Manuel a bien vu qu'il y avait encore deux beaux phénomènes de mec.
Eh bien pense t-il mon cher commandant chéri, n'a vraiment pas du s'ennuyer avec toute cette bande!
-bon laissez le aller prendre une douche, ils sentent tous la marée!
Ils ont fait vite pour se retrouver tous autour de la table. Cette fois Manuel avait une place près d'Hassan et de l'autre côte Wilfried. Manuel avait aussi Guillaume de l'autre côté.
Williams avait fait les choses bien pour nourrir tous ses mecs, fallait à manger pour nourrir tous ces affamés et gourmands. Tout est dévoré avec appétit et c'est vraiment un repas sympa avec tous ces beaux mecs qui racontent leurs bêtises qui tournent beaucoup autour du cul. Mais ils sont sans gêne et sans honte, mais ce que constate Manuel c'est qu'ils n'arrêtent pas de faire des compliments à Hassan.
Ils ont vraiment la même attitude que les indiens qu'il a rencontré et les français ex otages! Pleins de gratitudes.
Mais la soirée n'était pas faite pour rester sage, et les glaces avalées , les légionnaires sans rien dire se sont levés, Guillaume a fait signe à Manuel de venir, les paras ont suivi et les commandants ont assisté au déshabillage de tous les mecs.
Certains ne bandaient pas encore, et ils ont tous plongés dans la piscine se regroupant par petits groupes.
-ils sont intenables dit Williams en regardant Hassan.
-ne me dis pas que tu n'aimes pas ça, d'avoir tous ces beaux mecs dans ta piscine.
-cela va nous manquer Hassan, car on termine notre séjour dans un mois et demi, on rentre tous en France, tous ceux que tu vois là. Il va y avoir du changement de se retrouver en caserne dit il en riant.
-bah vous allez bien repartir quelque part.
-j'aimerais bien, et avoir ces mêmes soldats sous mes ordres, pas uniquement pour la baise, parce que ce sont aussi de bons mecs, droits et obéissants en faisant confiance.
Ils voient arriver vers eux Karim, nu son beau zob bien droit :
-les vieux commandants ne viennent pas se baigner ? ils sont attendus!
-dis donc Karim, c'est pas parce que t'es un para que tu peux me traiter de vieux! dit Williams.
-j'ai dit ça moi ? et il repart plonger en riant rejoindre les autres qui se mettent en arc de cercle dans la piscine, les regarde :
-je crois qu'ils préfèrent se faire appeler Désiré ce soir nos commandants! Faudrait peut-être aller les chercher, les déshabiller dit Wilfried qui nage en direction des commandants restés assis.
Cinq mecs les entourent, les font relever et arrivés au bord de la piscine font mine de commencer à les déshabiller avant de les pousser dans l'eau en riant.
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
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