Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre-24
Hassan et Benjamin les ont félicités pour leurs tenues, leurs discours qui avaient été parfaits à tous On les sentait fatigués mais heureux.
-c'est quand le verdict ?
-dans 3 jours dit Benjamin, on devrait être revenu! Mais pour l'instant est ce que votre estomac est débloqué ? Et vous avez mangé les sandwiches ?
-ben oui dit Ryan, c'était bien long j'ai trouvé, et de me retrouver tout seul, j'ai mangé les trois et ça m'a donné la pêche!
-ben si notre capitaine n'avait pas joué la vedette en premier, monsieur a pris son temps pour raconter son histoire! dit Hassan en riant, presque deux heures de discours!
-quoi ? dit Romain t'es passé avant nous et tu nous as rien dit!
-oui mes petits gars, pour ne pas vous angoisser davantage et moi je n'ai raconté que l'enquête et les découvertes que l'on a faites, par exemple dans quelles circonstances on a retrouvé Ryan, ou Joris et Romain avec les sondes.
-et je peux vous dire que ça tremblait dans le public dit Hassan.
-et après quand vous êtes tous passés, ben ils pleuraient dans le public dit Manuel.
-oui et moi j'ai mal aux cuisses maintenant, car deux voyous m'ont pincé durant des heures!
-bon on va casser la croûte rapidement, il est 17 heures, si on peut partir à 19 heures ça serait bien dit Benjamin, j'espère que vous avez préparé vos affaires les gars!
On voyait que tout allait mieux et le retour à leur domicile pour chercher leurs affaires s'est fait rapidement si bien que tout le monde était prêt avant 19 heures et Benjamin les a conduit dans le grand garage en dessous de chez lui pour les faire grimper dans un grand véhicule.
-en route mauvaise troupe!
Quand Benjamin est sorti de Montréal, les canadiens ont compris où ils allaient.
-on va à Québec ? demande Joris.
-ben oui, c'est une ville que j'adore également.
-mais on va dormir où ? demande Romain.
-t'en fais pas, tout est prévu.
Ils se laissaient conduire sans trop voir le paysage maintenant que la nuit était tombée, mais à mi-chemin à hauteur de Trois-Rivières, il tourne vers la droite et roule durant une petite demi-heure, ça monte ça descend et la route rétrécit de plus en plus.
-on a de la chance d'être en été dit Joris en riant, sinon on passe pas!
Lorsque Benjamin s'est arrêté dans la cour d'une maison, ils ont vu en fait un chalet, un grand chalet où ils se sont installés découvrant l'intérieur car à l'extérieur ils ne voyaient plus rien.
Il était 21 heures et à manger était prêt.
-c'est quoi cet endroit Benjamin ?
Il regarde sa montre.
-attend un peu j'ai encore une surprise Hassan.
-mais je te savais pas autant cachotier capitaine.
Ils avaient fouillé dans les placards et mis la table, quand du bruit s'est fait entendre dans l'entrée.
-mettez une assiette de plus les gars sinon celui qui arrive ne va pas être content.
Un grand bûcheron s'encadre dans la porte, des yeux rieurs qui regardent tout le monde, des cheveux mi-longs, une belle barbe courte châtain tirant sur le roux, une belle chemise canadienne, un pantalon, de grosses bottes et sourire aux lèvres s'approche de Benjamin qui vient se coller à lui :
-Pierre je te présente la bande de squatteurs qui ont pris possession de tes lieux sans aucun remords, s'installant où ils voulaient sans rien demander!
-mais ils ont bien fait, tu le sais Benjamin, car je présume que tu ne leur a pas parlé de moi!
-ah ça non dit Jocelyn, je ne sais pas comment tu le connais, mais tout capitaine qu'il est c'est un voyou et l'autre là à côté, ce commandant ben lui c'est le chef!
-je présume que tu es Hassan dit Pierre en tendant sa main.
-tout à fait, enchanté de te connaître, si c'est vrai qu'on s'est installé comme on voulait Benjamin ne nous a pas fait de recommandations.
-oh tu sais il me connait, il sait que du moment qu'il me reste un lit, ça me suffit, mais à une condition c'est que je ne sois pas seul hein espèce de flic de la capitale ?
Il se tourne vers tous :
-bon je dois connaître tous vos prénoms, mais je ne sais pas qui est qui, mon flic préféré m'a parlé d'un Joris, d'un Romain, d'un Jocelyn, ah aussi d'un Ryan et d'un amoureux Manuel! Eh bien moi c'est Pierre 35 ans, bûcheron dans notre beau pays et nouvellement amoureux de ce flic de la capitale que j'ai rencontré cela fait plus de trois mois maintenant hein Benjamin ?
-ben ça fait plaisir si tu ne te souviens plus de la date de notre rencontre!
Pierre rigole.
-oui mais je sais exactement combien il y a d'arbres dans la forêt qui nous entoure. Ah au fait ce soir c'est pleine lune vers minuit alors je vous suggère de regarder la vue à ce moment là et de comparer demain avec le soleil!
Benjamin souriait de voir toutes les têtes surprises, écouter son chéri.
-bon maintenant j'ai faim! Tout doit être prêt, alors à table.
Ils se sont précipités pour sortir une assiette et tout ce qu'il fallait pour la rajouter sur la table, faisant rire Pierre.
Ce fût encore un dîner chaleureux entre amis qui s'éternisait. Pierre avait juste demandé si le procès s'était déroulé comme ils le voulaient et c'est Benjamin qui a juste dit "ils ont tous été formidables Pierre".
-je voulais juste savoir ça Benjamin, maintenant allons voir la Lune et son spectacle.
Mais quand ils sont arrivés sur la terrasse, les nuages étaient encore là.
-mais elle est où ta lune ? demande Ryad.
-si je te montre la mienne elle ne va pas éclairer autant, soit patient jeune étudiant de la ville, t'es à la campagne ici!
Et, comme un miracle, les nuages ont commencé à s'espacer avec un petit vent et la lune a fait son apparition, toute ronde, claire, lumineuse et tous les regards se sont penchés en bas, au bout des arbres qu'ils devinaient.
-mais c'est un lac qu'il y a ? demande Joris.
-oui et vous verrez demain la beauté du site, et je précise qu'on peut se baigner, même nu si vous voulez, le premier voisin est loin!
Ils sont allés se coucher. On voyait bien qu'ils étaient heureux de se retrouver par couple et que dans chaque chambre cela allait être chaud!
-t'étais au courant de tout ça ? demande Manuel à Hassan.
-non mon petit chéri, il m'a juste dit que puisque j'aimais faire des surprises eh bien il allait m'en faire à son tour.
-moi aussi j'ai une surprise pour toi mon commandant adoré dragueur de minets égarés!
Hassan rigole en hochant la tête.
-et c'est quoi cette surprise ?
-j'ai envie de toi, de m'occuper de toi comme tu le mérites, tu sais bien notre secret que tout le monde veut savoir! dit Manuel en riant.
-donc tu veux me niquer ce soir ?
-j'aime quand tu me comprends dit Manuel en riant.
-Alors mon flic adoré de la capitale, t'es content de ton coup ?
-parfaitement réussi, quel plaisir de voir leurs têtes à tous, surtout celle d'Hassan, car c'est le roi des surprises celui-là !
Il raconte ce qu'il fait depuis trois semaines avec Manuel.
-donc plus t'es gradé, plus t'es vicieux dit Pierre en déshabillant Benjamin.
-ah parce que les bûcherons canadiens ne le sont pas ?
-ah la la on est les pire capitaine et comme ça va faire presque une semaine que je ne t'ai pas vu, je peux te dire que ton petit cul m'appartient ce soir, je veux te faire gueuler comme un bûcheron dans les bois et que tous tes potes t'entendent!
-oh ils me connaissent tous tu sais! dit Benjamin en riant.
-quoi t'as couché avec tous ? même le commandant ? et tous ensemble sûrement!
-c'est quand même fûté un bûcheron canadien! dit Benjamin en l'embrassant, lui donnant sa langue et sent ses mains descendre sur ses fesses, passer dans son pantalon, son boxer et venir les pétrir de ses mains rugueuses de travailleur. Benjamin ouvre son jean qui tombe à terre. Pierre le soulève et le jette sur le lit, enlève ses chaussures, pantalon, chaussettes, boxer et se déshabille devant Benjamin qui le dévore des yeux.
Voir ce mec bûcheron torse nu, du poil partout, doux, des épaules larges, carrées, une musculature magnifique, défaire le bas rapidement et apparaître nu, son sexe merveilleux raide, droit, décalotté et coulant. Les jambes de Benjamin remontent toute seules, il les bloque et offre son cul au regard vicieux de son bûcheron. Un doigt s'enfonce. Il lui jette un regard lubrique :
-t'as joué ta salope y'a pas longtemps le flic!
Il le doigte rapidement, puis le tire au bord du lit, sa queue s'approche de son cul, il s'appuie sur les cuisses et le gland force l'anus, on croirait durement, mais en fait il l'ouvre lentement et Benjamin croit, comme à chaque fois qu'il va être écartelé.
Quand le gland s'enfonce sans s'arrêter, Benjamin hurle et le bûcheron met la machine en route.
Benjamin n'a pas trouvé meilleur baiseur dans son pays que ce bûcheron!
Sentir la grosse bite canadienne le remplir comme il aime, râcler son conduit avec force et en même temps tendrement, accélérer, ralentir, s'approcher de lui, lui offrir sa langue et reprendre ses coups de reins. Quand il sent le plaisir arriver il s'arrête, fait durer car il lui a déjà dit à Benjamin qu'il était son meilleur cul rencontré depuis longtemps.
Mais il a fini par jouir et remplir ce beau petit cul de flic avec plaisir et couinements, pour achever Benjamin, en le suçant comme un malade qui veut la santé, l'art de ce bûcheron de tenir une queue, de passer sa langue partout, de l'avaler entièrement, les lèvres dans ses poils pubiens et d'ingurgiter jusqu'à la dernière goutte tout ce que ce beau flic veut bien lui offrir.
Il était tard quand tout le monde s'est endormi, mais personne n'a entendu les autres crier, tellement ils étaient occupés!
Fabrice
nico.tendre@orange.fr
Histoires de l'auteur :
